Kénavo, Fortuné !

Plusieurs des membres actifs de l’association des usagers de CCBBO ont participé, le 4 juin dernier, aux obsèques de Fortuné Le Calvé, Maire de Merlevenez et Président de la CCBBO.

Par leur présence, ils ont manifesté deux choses :

• leur sympathie à la famille d’un homme trop tôt (64 ans) et trop vite enlevé à l’affection des siens.
• Leur hommage à la fonction de maire, et, plus globalement, d’élu local et professionnel exercé depuis près de 40 ans par Fortuné : un engagement dans des fonctions électives requiert un investissement personnel total qui impose le respect : ce respect doit se marquer.
  
   

Marquer sa sympathie pour l’homme privé, respecter la fonction élective exercée par lui au bénéfice de ses concitoyens, cela n’implique pas du tout une allégeance à toutes les décisions prises ni à la façon d’exercer le pouvoir. C’est bien pourquoi nous avons contesté et contestons encore, non pas la redevance incitative, mais les conditions pratiques de sa mise en œuvre. S’opposer à Fortuné dans la gestion d’un dossier précis (celui des ordures ménagères) par les moyens légaux à disposition de tout citoyen ce n’est ni mésestimer l’homme ni méconnaitre les servitudes de sa fonction, c’est juste aller au bout de ses convictions.

Ce comportement, respectueux des institutions et des hommes qui les gèrent, échappe certainement à l’intelligence de Monsieur Giquel, le maire de Ste Hélène et 1er vice-président de la CCBBO.

Dans son discours officiel du 4 juin, celui-ci s’est emporté « contre une poignée d’irréductibles qui persiste à envoyer Fortuné au tribunal administratif » !!! On reste abasourdi d’entendre ces mots dans ces circonstances et nombreux – y compris des élus ! - ont été ceux qui nous en parlé à la sortie de la cérémonie en regrettant qu’ils aient été prononcés.

Monsieur GICQUEL, vous vous êtes trompé de cérémonie : un hommage civil au maire, à l’homme public qu’était Fortuné LE CALVE, et dont bien des réalisations auraient autrement plus mérité d’être évoquées, n’est pas une tribune politique au cours de laquelle on règle ses comptes !

Monsieur GICQUEL, vous n’avez vraiment honte de rien…, et vous mentez qui plus est ! Vous mentez, car vous savez très bien que devant le tribunal administratif ce n’est pas le président de CCBBO qui est attaqué ; ce qui est attaqué c’est la décision du Conseil Communautaire et rien d’autre.

Cela…, VOUS…, vous le savez…, mais les gens qui vous écoutent, pour la majeure partie d’entre eux, ne le savent pas et VOUS…, vous les trompez en mentant ainsi. Ce n’était vraiment pas le lieu ni le moment !

Bref, Monsieur GICQUEL, toute une partie de vos mots n’était qu’un petit discours politique digne du caniveau ! Ou des poubelles que vous avez, de façon si indigne, jugé bon d’évoquer en ces circonstances…

Heureusement, d’autres orateurs ont eu une autre tenue, rendant à Fortuné avec les mots justes, l’hommage public respectueux que notre communauté lui doit.

Fortuné, kénavo ! au revoir !

valerian bellange

06-16-86-34-30

" On compte deux rats par Parisien " 

(Dernière page Ouest France du 18/04/2013)

Certains sont partis en vacances

Reggiani

...les rats ne sont plus qu’à  Paris

Brassens

Oui c’étaient bien les rats d’eau des médusés du BBO,

ces rats d’eau, qu' on vous le dise

du fond des pores oui du fond des porcs...

ils se gavent en rats pénards

hors des médias, loin des canards.

à l'abri des ragots, des racontars

ils rongent les requins d’abord

les coquins d’accord.